« Ticket to Paradise » : une séduisante comédie à l’eau de rose sous les cocotiers (2024)

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Le réalisateur Ol Parker réunit Julia Roberts et George Clooney dans un film kitsch et sentimental auquel on se laisse prendre.

ParVéronique Cauhapé

Publié le 05 octobre 2022 à 11h00, modifié le 05 octobre 2022 à 14h09

Temps de Lecture 2 min.

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«Ticket to Paradise»: une séduisante comédie à l’eau de rose sous les cocotiers (1)

L’AVIS DU «MONDE» – POURQUOI PAS

Le titre du nouveau film d’Ol Parker promet le paradis. Et son affiche, la présence de deux stars glamour chic – Julia Roberts et George Clooney – dont le pouvoir de séduction n’a rien cédé au passage des années. Complices de jeu à plusieurs reprises – Ocean’s Eleven (2001) et Ocean’s Twelve (2004), de Steven Soderbergh; Confessions d’un homme dangereux (2002) réalisé par l’acteur; Money Monster (2016), de Jodie Foster –, les voilà réunis à nouveau, cette fois, pour une comédie sentimentale dans la pure tradition. Un genre qui, on le sait depuis Pretty Woman (film qui la révéla en1990), de Garry Marshall, sied particulièrement à Julia Roberts. Sa légèreté radieuse, son sens du rythme et de la dérision trouvent ici, avec George Clooney, leur parfait et distingué écho.

Malgré les faiblesses du scénario et les facilités dont il abuse parfois, malgré le clinquant et les effets ampoulés de la mise en scène, le charme opère. Le duo nous embarque, parce que c’est elle, parce que c’est lui. Et pas seulement. Cela tient surtout à une dynamique des corps et du langage, une ironie commune qui se renvoie la balle, une complicité de jeu et le plaisir – contagieux – qu’elle procure. Encore mieux quand ces deux-là, dans l’histoire, se détestent.

Malgré les faiblesses du scénario et les facilités dont il abuse parfois, malgré le clinquant et les effets ampoulés de la mise en scène, le charme opère

Née d’un coup de foudre, leur union n’a en effet duré que cinq ans, et ce fut il y a bien longtemps. Depuis, plus de deux décennies se sont écoulées, durant lesquelles David (George Clooney) et Georgia (Julia Roberts) n’ont eu de cesse de transformer les vestiges de leur amour en haine existentielle. Le film nous les présente ainsi, chacun leur tour, en séquences alternées; séparément installés dans une vie new-yorkaise aisée, tous deux occupés à leur prestigieux métier autant qu’à leurs médiocres ruminations.

Cependant, pour la remise de diplôme de leur fille Lily (Kaitlyn Dever) – seule réussite de leur bref mariage –, ils ont accepté d’être réunis et promis de se tenir tranquilles. Engagement qu’ils honorent, de la cérémonie universitaire jusqu’au décollage de l’avion à bord duquel se trouve leur progéniture, en partance pour un séjour bien mérité à Bali.

Cadre de carte postale

Changement de décor, changement de rythme. Lancé sur les chapeaux de roues, Ticket to Paradise, désormais dans les pas de Lily, ralentit, s’alanguit au soleil, prend la pause et vire, par la même occasion, au publireportage touristique. Plages et cocotiers, paillotes sur pilotis, couleurs et douceurs des îles venant soudain nous servir sur un plateau une romance à l’eau de rose. Lily et Gede (Maxime Bouttier), un cultivateur d’algues de l’île, s’attirent au premier regard. Pour lui, elle est prête à abandonner sa carrière d’avocate et à s’installer définitivement à Bali. La date du mariage est arrêtée. Premiers informés de la nouvelle, Georgia et David prennent à leur tour l’avion pour l’Indonésie, décidés à faire équipe, le temps qu’il faudra cette fois, pour empêcher leur fille de commettre la même erreur qu’eux.

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